Comprendre les grandes étapes de l'évolution humaine au cours du Pléistocène moyen et supérieur, i.e. sur 700.000 ans environ, et la dynamique des populations préhistoriques entre l'Afrique et l'Eurasie via le Proche-Orient, nécessite de disposer de repères chronologiques fiables.
Jusqu'à récemment, ces derniers reposaient presque exclusivement sur la mise en œuvre de méthodes paléodosimétriques de datation, parmi lesquelles la Thermoluminescence appliquée à des silex chauffés, tandis que les méthodes isotopiques (hors K/Ar ou Ar/Ar adaptées aux contextes volcaniques) étaient en retrait, en particulier les méthodes fondées sur les déséquilibres dans les séries de l'uranium. Pour autant, ces dernières peuvent potentiellement jouer un rôle important car elles doivent permettre la datation de divers bio-matériaux (coquilles d'escargots, coquilles d'oeufs, dents, ossements) qui restent à ce jour sous-exploités à des fins chronologiques.
Au travers d'exemples provenant de plusieurs gisements préhistoriques, nous présenterons les possibilités désormais offertes par l'analyse fsLA-ICPMS de tels matériaux et montreront en quoi les techniques d'imagerie permettent de dépasser les limites qui entravaient jusqu'à présent la datation de ces supports par les séries de l'uranium.
| Type : | : | oral |
| Thématiques | : | Application : Archéométrie |
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